mercredi 25 janvier 2012

Régions méditerranéennes : l’élevage pastoral, une activité à Haute Valeur Naturelle


Un nouveau concept émerge progressivement dans le monde agri-environnemental, celui de l’agriculture à Haute Valeur Naturelle, porté par le Forum Européen pour la Conservation de la Nature et le Pastoralisme (FECNP). Il s’agit de reconnaître et promouvoir les systèmes agricoles qui contribuent à la biodiversité : faible niveau d’intrants, diversité des cultures, mobilisation des "infrastructures agri-environnementales" que sont les parcours, les prairies naturelles, les haies, les zones humides ou encore les murets de pierre sèche. C’est ainsi que l’élevage pastoral, largement déployé dans tous les territoires reconnus et cartographiés pour leur haute valeur naturelle, est un acteur décisif pour la préservation de cette biodiversité.

Le CERPAM participe à un programme porté par quatre Parcs nationaux et les Chambres d’Agriculture des départements correspondants, financé par le Casdar et visant à caractériser les contributions des systèmes d’exploitation aux territoires d’exception à enjeux de biodiversité forts : les Parcs Nationaux. L’objectif est de construire une méthode destinée à  identifier et caractériser les structures d’exploitation et les pratiques agricoles qui participent concrètement aux enjeux de biodiversité repérés et hiérarchisés sur ces territoires. Cette méthode en construction est en cours de test auprès d’un échantillon d’exploitations dans les quatre Parcs nationaux du programme. Un enjeu essentiel pour la reconnaissance de la dimension HVN de l’élevage pastoral à l’heure où se redéfinissent les modalités de soutien public dans le cadre de la réforme de la PAC. Cette problématique a été largement débattue lors du Forum de Montpellier consacré aux systèmes agropastoraux à Haute Valeur Naturelle les 9-10 novembre 2011, co-organisé par le FECNP et l’OIER-SUAMME, dans le cadre de l’Unité commune de Programme "Pastoralisme méditerranéen".

Pour en savoir plus : lgarde@cerpam.fr

Régional : beaucoup à faire encore pour la modernisation des cabanes pastorales


Depuis plus de trente ans, une politique forte est menée sur la région en faveur de la modernisation des conditions d’hébergement des bergers, en alpages comme dans les autres types d’espaces pastoraux. Elle associe les moyens financiers du Conseil régional, de l’Union européenne, des Conseils généraux, et elle s’adresse aux investissements d’intérêt collectif portés par les communes, les groupements pastoraux, l’ONF, les associations foncières pastorales. Où en est-on aujourd’hui de cet effort important et continu ? Pour répondre à cette question, le CERPAM vient d’achever une base de données sur les cabanes pastorale de la région, avec le soutien financier du Conseil régional et du Feader. Grâce à un serveur informatique mis en service avec la collaboration de la FRGDS PACA, cette base de données constitue maintenant un outil mutualisé entre les opérateurs techniques et les institutions de financement public des projets.



Sont ainsi répertoriées 1070 cabanes pastorales, dont 784 sont utilisées, essentiellement en alpages, avec des durées d’occupation variant de moins de 15 jours à plus de 120 jours. 70 % d’entre elles appartiennent aux communes, 23 % sont en propriété privée et 7 % en propriété domaniale. Près de la moitié ne disposent que d’un accès pédestre, ce qui donne toute sa justification aux opérations groupées annuelles d’héliportages, tant pour la réalisation des travaux sur les cabanes que pour les approvisionnements de base nécessaires à la saison d’estive.
60 % des cabanes utilisées présentent un état du bâti satisfaisant, mais 32 % nécessitent des interventions limitées ; 8 % (soit 65 cabanes) sont notées en état délabré et imposent de gros travaux de réhabilitation des structures mêmes de la cabane (fissurations, étanchéité, isolation, couverture, …). C’est plus souvent le cas pour les cabanes en propriété privée, dont 20 % sont en état délabré. 42 % des cabanes utilisées ne disposent que d’une pièce à vivre, 58 % possèdent 2 pièces et plus. 40 % sont alimentées en eau à l’intérieur de la cabane ; 13 % sont notées sans aucun point d’eau, même à proximité. Les équipements photovoltaïques progressent et permettent d’assurer l’éclairage, la conservation des aliments, la recharge du téléphone portable dans 55 % des cabanes. En revanche, les installations sanitaires restent encore trop rares : moins d’un quart des cabanes disposent de douche et wc. En bilan d’ensemble, on ne compte encore que 80 cabanes principales – et donc utilisées au moins pendant 30 jours et plus - qui répondent à tous les critères souhaitables pour ce type d’hébergement, outre le bon état de leur bâti : au moins 2 pièces, alimentation en eau à l’intérieur ou à l’extérieur à distance de moins de 50 m, alimentation en énergie, présence de douche et wc. Les projets d’investissement ne manquent pas, ce sont les capacités de financement public qui sont limitatives. Si au fil du temps de nombreuses améliorations ont été
apportées, il reste donc encore beaucoup à faire, en n’oubliant pas les cabanes en propriété privée, jusqu’à présent absentes des politiques publiques et pour lesquelles le retard à combler reste conséquent. Souhaitons alors que la prochaine génération du Plan de développement rural, cofinancé sur la période 2014-2020 par les fonds nationaux et européens, permettra de poursuivre l’effort, et si possible de l’amplifier, à destination des projets aussi bien collectifs que privés.

Pour en savoir plus : jplegeard@cerpam.fr

Alpes-de-Haute-Provence : voyage en Italie


Dans le cadre du Programme d’Initiatives Transfrontalières (PIT), en partenariat avec le Parc national du Mercantour et le Parc Alpi Marittime, côté italien, la Fédération départementale des Groupements pastoraux (ESTIVALP) a organisé un premier échange avec les éleveurs italiens mettant en œuvre des pratiques pastorales du 27 au 29 octobre 2011.



L’objectif était, pour les éleveurs travaillant dans des parcs nationaux des deux côtés de la frontière, de comparer leurs pratiques en lien avec les enjeux de gestion de ces espaces naturels. Figuraient au programme plusieurs visites très enrichissantes: un élevage ovin à Chiusa Pesio, une exploitation caprine à Valdieri, un élevage bovin laitier et allaitant à Palanfré en race Piémontaise avec valorisation fromagère en vente directe, la foire ovine de Santa Anna à Vinadio… et la visite de l’exposition "Hommes et Loups" dans les locaux du parc « Grand Carnivore » à Casermette à Entracque qui a donné lieu à des échanges animés ! Les éleveurs participants ont pu se rendre compte, lors des visites chez leurs collègues italiens, que la même passion de leur métier les habitait, et notamment les pratiques pastorales en alpage.
Une quinzaine de personnes ont participé à ce voyage côté français. Des éleveurs mais également des non professionnels des questions pastorales, accompagnateur de montagne, élus de commune montagnarde et artisan spécialisé en restauration de cabanes pastorales. Les échanges et les discussions ont été ainsi encore plus enrichissants au cours des visites, car pluridisciplinaires, sur le thème plus large de la gestion des espaces montagnards. Autre point de comparaison très enrichissant, l’accompagnement de l’élevage pastoral par les parcs nationaux. Un bilan très positif donc, sans oublier la chaleur de l’accueil et les contacts humains qui se sont ainsi noués.

Pour en savoir plus : dbaron@cerpam.fr

Hautes-Alpes : la gestion du queyrel ou la quadrature du cercle ?


Depuis l’estive 2009, et dans le cadre de son programme « aléas climatiques et pastoralisme » cofinancé par le Conseil régional et le Feader, le CERPAM a repris un suivi des « queyrellins », pelouses de l’étage subalpin bien connues dans les Alpes du Sud. Autrefois vouées à la production de foin tardif, ces pelouses sont devenues, avec l’abandon de la fauche, des pâturages précoces. Le queyrel ou fétuque paniculée est en effet bien souvent la première graminée qui pointe son nez au printemps à travers les névés. La haute valeur nutritive de la fétuque combinée à un fort recouvrement au sol font de ces pelouses des zones pastorales intéressantes… mais qu’on ne peut espérer valoriser par le pâturage que jusqu’à la mi-juillet. Consommée plus tard, la plante durcit et devient non appétente, elle est alors refusée par les animaux.



Voila bien longtemps que techniciens et éleveurs se penchent sur le cas des queyrellins qui, s’ils ne sont pas pâturés, ont tendance à être envahis par la fétuque paniculée au détriment des autres espèces. Leur richesse écologique tient en effet à leur très grande diversité floristique, façonnée par les anciennes pratiques de fauche tardive. Les premiers suivis réalisés par le CERPAM avaient permis d’initier des mesures agri-environnementales, voici 15 ans : gardiennage serré dans la plupart des cas, parcs de nuit ou de fin d’après-midi sur les queyrellins les plus dégradés. Aujourd’hui, avec un recul de 15 ans, il est possible de suivre précisément l’effet des mesures dans le but d’affiner celles-ci, par l’observation des différences d’évolution entre les queyrellins des fonds de vallon, très riches en espèces, des queyrellins des pentes sèches d’adret, beaucoup plus pauvres, et des queyrellins des replats de mi-versant, à 2300 m d’altitude, exposés aux rudes conditions alpines. Les queyrellins sont donc des pelouses à pâturer pour en entretenir la biodiversité… mais à pâturer rapidement en début d’estive, avant qu’elles ne deviennent trop désagréables au goût du bétail. Or le pâturage précoce n’est pas forcément favorable au riche cortège floristique de la fétuque. La quadrature du cercle sur les alpages qui en sont fortement pourvus… et cela se chiffre parfois en centaines d’hectares. Les queyrassins, autochtones ou transhumants, en savent quelque chose !

Pour en savoir plus : asilhol@cerpam.fr

Hautes-Alpes : évaluation des mesures agro-environnementales dans le Parc national des Ecrins


Le Parc national des Ecrins s’est engagé de manière très active dans l’élaboration et le suivi des mesures agro-environnementales et ce depuis 1994 avec la mise en place des premiers contrats en partenariat étroit avec le CERPAM. Dès le lancement de cette opération, compte tenu de son caractère expérimental, un suivi scientifique a été mis en place avec un premier travail d’évaluation réalisé en 1999. Au vu de l’intérêt d’une telle démarche, les relevés et les suivis ont été repris en 2000, puis en 2005 afin de faire un bilan de 10 ans de mesures agro-environnementales dans le Parc. Ce travail a débouché sur la réalisation de fiches techniques : « Gestion des alpages du Parc national des Ecrins, enjeux écologiques et pastoraux ».
 En 2011, c’est donc de manière logique que le Parc des Ecrins se lance de nouveau dans l’évaluation des CAD et des MAEt en confiant au CERPAM la réalisation d’une étude sur le volet pastoral. En se basant sur une série d’enquêtes auprès des éleveurs et des bergers des 9 alpages évalués tous les 5 ans depuis 1994, différents sujets sont abordés comme l’impact de la contractualisation sur la gestion du pâturage, les modifications engendrées, la perception des mesures, les difficultés rencontrées, etc. Il ressort de manière générale que la mise en œuvre des mesures a pu être plus ou moins contraignante en fonction des problématiques et des alpages mais que les effets positifs ressentis sont beaucoup plus importants que les effets négatifs, aussi bien sur la ressource pastorale que sur les conditions de garde par exemple. Malgré certains problèmes constatés, mais qui peuvent servir dans l’amélioration de nos références de gestion, ces contrats sont très bien perçus. Et pour continuer dans cette dynamique, nous retiendrons une demande formulée par un éleveur : « plus d’échanges s’il vous plait ! ».


Pour en savoir plus : svieux@cerpam.fr

Alpes-Maritimes : c’est le temps des brûlages dirigés


Alors que les chantiers de brûlages dirigés sont en cours de réalisation par les forestiers sapeurs de FORCE 06, service du Conseil général, faisons le bilan de la campagne 2011 et du programme 2012. Le CERPAM travaille en partenariat avec le Conseil général afin d’examiner les demandes de chantiers, de faire le lien avec les éleveurs, de suivre l’entretien pastoral et de participer à la concertation avec les autres partenaires (animateurs Natura 2000, Fédération des chasseurs, ONCFS, ONF, PN Mercantour).
En 2011, ce sont 75 chantiers représentant 2160 ha qui avaient été mis au programme. Les trois-quarts ont un objectif pastoral, les autres ont un objectif cynégétique (1/5ième des demandes) ou DFCI. Plus des deux tiers ont été réalisés dans l’année avec, comme chaque année neigeuse, une forte différence de taux de réalisation entre les vallées, où les conditions météorologiques n’ont pas été favorables, et la zone littorale et des Préalpes, où presque tous les chantiers ont été réalisés. Les préconisations émises par les partenaires concernant les dates de réalisation par rapports aux enjeux faune / flore, la réduction de la taille des chantiers ou le type de réalisation (par exemple en mosaïque) ont été respectées.

Pour 2012, 72 chantiers sont au programme pour 1661 ha, après le refus de certaines mairies, d’avis global négatif des partenaires pour des raisons de protection de la faune ou de la flore, ou de trop grandes difficultés techniques de réalisation. Les demandes de la part d’éleveurs sont toujours majoritaires avec une augmentation des demandes à objectif cynégétique. La surface moyenne des chantiers demandés est de 23 ha, avec un minimum de 1,75 ha et un maximum de 105 ha. Seuls 8 chantiers ont une surface supérieure à 60 ha. Pour les plus grands, ce sont des chantiers à réaliser en mosaïque ou qui ont été divisés en 2 après étude.
Au fil des années, les échanges au sein de la cellule de concertation sont devenus plus constructifs, notamment grâce aux contacts plus réguliers au cours de l’année entre le coordinateur des brûlages et les partenaires.
Avec une gestion pastorale adaptée, le brûlage dirigé reste un outil essentiel pour l’entretien de certains secteurs non mécanisables et peu accessibles.

Pour en savoir plus : algouty@cerpam.fr

Bouches du Rhône : vers la reconquête pastorale de l’est du département


Début 2011 a débuté l’étude pour la mise en œuvre de deux plans de massif (nouvelle version élargie des anciens PIDAF – plans intercommunaux de débroussaillement et d’aménagement forestier) : l’objectif est de définir les aménagements DFCI à réaliser sur 10 ans pour mettre en sécurité les deux massifs concernés qui sont le Sud-Régagnas, 7000 ha, et l’ouest de la Sainte-Baume, 8000 ha. Le CERPAM, pour la partie pastorale, est associé avec la Société du Canal de Provence, qui traite la partie DFCI, la Chambre d’Agriculture 13 pour les questions agricoles, et la Coopérative Provence Forêt pour le volet filière bois-énergie, afin de répondre à la demande de la Communauté du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Le CERPAM a réalisé l’état des lieux des activités pastorales et l’expertise des potentialités pastorales, classées en deux catégories, « prioritaire » et de « réserve », selon la facilité de leur mobilisation (qualité de la ressource, amplitude, contraintes au pâturage…). L’objectif est ensuite de proposer des projets pastoraux ayant une forte capacité de contribution à la DFCI, et articulés avec les coupures agricoles et les travaux d’éclaircie proposés, l’ensemble visant un cloisonnement et une moindre combustibilité des massifs. Pouvoir raisonner très en amont l’imbrication entre travaux DFCI, forestiers, agricoles et pastoralisme est une formidable chance pour une mise en œuvre efficace de projets DFCI.
Sur le Sud Régagnas, 3 % seulement du massif est actuellement pâturé par un éleveur ovin du département pratiquant du pâturage de printemps sur 230 ha. De nouvelles demandes concernent un élevage de taureaux et chevaux et une éleveuse de chèvres du Rove ; l’enjeu sera pour la suite de mobiliser de préférence ces éleveurs locaux sur 740 à 800 ha de surfaces pastorales potentielles identifiées, soit 10 à 20 % du territoire. Sur l’ouest de la Sainte-Baume, 9% du territoire, soit 710 ha, sont occupés par une association de transhumance hivernale de 4 éleveurs alpins qui passe l’hiver sur le site, puis le printemps dans le Var, ainsi que par un éleveur de chèvres du Rove. Ces deux troupeaux étant bien stabilisés, la reconquête pastorale, qui pourrait porter sur 9 à 15 % (900 à 1100 ha) de surfaces supplémentaires, passerait principalement par le recours à d’autres éleveurs. L’étude se poursuit en ce début d’année 2012… l’objectif étant de préparer la phase d’animation avec les éleveurs et tous les acteurs concernés.

Pour en savoir plus : sdebit@cerpam.fr

Vaucluse : un abri mobile pour les bergers


En-dehors des alpages, il est difficile de faire construire des cabanes pastorales pour les bergers. En effet, les unités pastorales sont souvent desservies par un accès carrossable, la durée d’utilisation de chaque quartier est généralement limitée, et les règlements d’urbanisme restreignent de plus en plus les autorisations de construction, notamment dans les départements méditerranéens. Le besoin existe pourtant sur des unités d’hivernage ou de demi-saison des collines provençales ou de la moyenne montagne préalpine, relativement isolées, où les éleveurs ou les bergers qui les utilisent peuvent se retrouver éloignés de leur habitation. L’enchaînement des quartiers de pâturage dans un même massif peut couvrir une période de plusieurs mois, et les conditions climatiques ne sont pas toujours clémentes, notamment en hiver. Fréquemment, c’est alors une caravane ou un mobil-home qui est utilisé. Mais il s’agit d’équipements de tourisme ou de chantier, souvent d’occasion, pas toujours en bon état, dépourvus de bonnes conditions d’isolation, de chauffage et de sanitaires, de surcroît exigus, encombrés par le matériel de travail nécessaire au berger, difficiles de ce fait à tenir propre. Un équipement bien peu adapté de surcroît aux mauvaises pistes à parcourir. Enfin l’absence d’eau sur les lieux de stationnement est un gros handicap.

L’abri mobile, conçu et mis au point par l’association AERE, puis par la Sica Habitat Rural et le CERPAM, offre un équipement adapté, proposant des conditions de travail satisfaisantes, respectant la législation sur le travail salarié et valorisant les avancées technologiques en matière de matériaux et d’aménagement : une surface d’habitation agrandie, une isolation aux normes, une conception en bois, un réservoir d’eau, des sanitaires, un poêle, une alimentation photovoltaïque, un châssis adapté aux pistes tractable par tracteur ou 4x4… qui nécessite un permis E. Le prototype de l’abri de travail mobile, cofinancé par le Conseil régional et EDF Energies Nouvelles en France, a été livré à l’association des Bergers du Petit Luberon en fin 2011 par son constructeur BCB, entreprise de Beaurières dans la Drôme, qui réalise des chalets, des cabanes, des impluviums. Il sera testé sur plusieurs unités pastorales d’hiver et de printemps. Une visite de présentation de l’abri-mobile sur site sera programmée au printemps.

Pour en savoir plus : bbeylier@cerpam.fr