mercredi 20 janvier 2016

Région : une année 2015 consacrée à l’éligibilité des parcours et aux nouvelles MAEC





Un exemple de mise en œuvre de la procédure dans le Var

L’Assemblée générale du CERPAM s’est tenue le 1er octobre 2015 dans le territoire de la Communauté d’Agglomération Durance Lubéron Verdon (DLVA), sur les communes de Ste-Tulle et St-Martin-Les-Eaux. Elle a donné lieu à une journée technique consacrée aux deux grandes thématiques qui ont dominé l’activité du CERPAM en 2015. Cette journée a mobilisé comme à l’accoutumé une importante participation avec 120 personnes présentes.

L’éligibilité des parcours comprenant des arbres et des buissons a fait l’objet d’un travail intense réalisé en partenariat étroit avec le service pastoral de la Chambre Régionale de Languedoc-Roussillon, à la demande des DRAAF des deux régions. Ce travail a mobilisé les apports des différentes DDT/M et Chambres d’Agriculture ainsi que l’assistance scientifique de l’INRA. Cette action a été menée au niveau régional et national, dans le cadre du groupe de travail dédié au sein du Ministère de l’Agriculture qui « passait commande » et coordonnait les différents produits attendus : notice technique, référentiels photos, monographie. Cette démarche a été présentée en salle et sur un certain nombre de parcelles démonstratives sur le terrain. A cette occasion, l’INRA a également présenté un bilan de 40 années de recherche scientifique sur l’apport de la ressource ligneuse et fruitière des landes et des parcours boisés pour l’alimentation des troupeaux ovins, bovins, caprins.

La nouvelle génération de Mesures Agroenvironnementales et Climatiques (MAEC) a également fait l’objet d’un travail très important en amont (participation à la définition des mesures et aux indicateurs de résultats) ainsi qu’en aval (montage d’un Projet d’Action Agroenvironnemental et Climatique) opéré par le CERPAM sur les territoires non couverts par un opérateur ; accompagnement des PAEC des territoires partenaires). La mise en œuvre de toutes ces politiques nouvelles demeurent toutefois entachée de lourdes incertitudes notamment dans le cadre des « visites rapides » engagées par l’Administration quant à l’éligibilité des parcours dans les exploitations et en conséquence leur prise en compte dans les contrats agroenvironnementaux.